Une tribune vide signifiant l'absence de participants

Quand la participation n’est pas là

Quand la participation n’est pas là

Communication, mobilisation et organisation : avez-vous toutes les cartes en main pour faire participer (vraiment) les citoyens ?
Une tribune vide signifiant l'absence de participants

Engager sa collectivité dans une démarche participative, c’est proposer aux habitants de s’exprimer, de proposer des idées dans un cadre défini. Cependant, il arrive qu’une démarche participative n’en est que le nom.

Le montant est annoncé, la presse invitée, la plateforme installée et la communication lancée… tout est calé pour le jour-J. Et vient le jour-J + 1, +2, +3… +15 et rares sont les « contributeurs » à s’être exprimés, à avoir proposé une idée.

Un problème de communication, vraiment ?

Alors dans ce contexte, le coupable est vite désigné, il s’agit d’un problème de « communication ». Il faut par conséquent plus de communication, être sur les réseaux sociaux, être là où sont les jeunes… Pour autant la communication n’est pas toujours en cause sur le plan des moyens engagés. Ce qui lui manque, c’est de la lisibilité et/ou de l’attractivité.

La communication du budget participatif : exemples

Nous proposons ici une série d’exemples de campagnes pour illustrer l’idée suivante : communiquer plus n’est pas toujours la solution…

  • La première présente l’expression dans sa diversité : ce visuel pourrait tout aussi bien être le logo d’une ONG ou d’une association travaillant au développement de l’expression citoyenne.
  • La deuxième campagne est un peu plus adaptée car elle met en avant les idées.
  • De la troisième à la cinquième, c’est avant tout la capacité pour tout un chacun de proposer des idées concrètes pour sa ville qui prime dans cette campagne réalisée pour la Ville d’Annecy.
  • La dernière campagne montre concrètement de quels moyens les habitants disposent pour s’exprimer à Thonon.

Nous proposons aux collectivités des campagnes de communication adaptée à la participation et pour tous les supports. Si la participation citoyenne n’est pas à considérer comme une opération de communication, la communication est essentielle pour faire participer.

La participation digitale : adaptée à tous ou non ?

La participation n’est pas au rendez-vous et pourtant vous avez une plateforme ouverte 24/24 et 7/7. Son ergonomie est le résultat d’années d’expérience de la start-up et elle est tout simplement irréprochable ! Alors pourquoi les citoyens ne se manifestent pas en masse pour déposer leurs idées toutes plus inventives les unes que les autres ?

Faire participer au budget participatif : le présentiel et l’espace public

La participation digitale ou numérique n’est qu’une partie de la solution.

  • La plateforme est une nouvelle interface entre les citoyens et la collectivité et cette interface n’est pas connue.
  • Les participants (habituels) ne sont pas intéressés pour proposer leurs idées via un formulaire qui, malgré tout, a une dimension administrative.
  • Dans ce contexte, il est possible d’explorer une troisième voie : les ateliers. Les ateliers sont d’abord prisés par des participants motivés.
  • Il s’agit par conséquent d’animer l’espace public !

Nous proposons d’animer l’espace public : ainsi, tous les habitants qu’il s’agisse de citoyens motivés ou d’habitants potentiellement inventifs peuvent s’exprimer. L’avantage avec cette méthode, c’est aussi qu’elle ouvre vraiment la participation.

Le règlement du budget participatif, pas un appel d’offre !

La participation est au rendez-vous, tout a été mis en œuvre pour réussir votre budget participatif. Des dizaines d’idées ont été recueillies mais, au moment d’analyser celles qui pourront aller au vote, leur nombre fond comme neige au soleil et passent de dizaines à quelques-unes.

Pour donner leurs chances à tous les habitants

La participation citoyenne doit être un équilibre entre votre collectivités et les citoyens sans quoi, elle n’a pas tellement de sens et encore moins de résultats. Pourquoi ça ne marche pas ?

  • La première raison est que le règlement n’est pas adapté. Les critères sont resserrés ; les exigences sont du niveau des meilleurs techniciens de la Ville, alors que les habitants ont simplement été appelés à proposer leurs idées.
  • Ce qui amène à la deuxième raison : la démarche est inadaptée et ce n’est pas une question de communication.
  • Troisième raison : le montant du budget participatif est trop faible. En conséquence, les idées déposées sont tout simplement hors-budget.

Il est important que chacun connaisse sa place dans une démarche participative, en premier lieu les élus et les agents. Nous proposons des temps de formation et d’ateliers pour que chacun (com)prenne ses responsabilités.

La participation doit être un rendez-vous pour tou·tes

La démocratie participative, la participation citoyenne, les démarches participatives ou le budget participatif appellent à… la participation des citoyens. Quand les citoyens ne sont pas au rendez-vous, la communication est mise en question. Dans les faits, communiquer plus n’est pas la seule clé pour faire participer plus. Il faut aussi savoir rendre la participation humaine, positive et ne pas attendre des habitants qu’ils soient les égaux des services.

Enfin, il arrive que des collectivités mettent en œuvre des démarches à l’impact très limité. Un budget participatif de 10 000 euros ne produit pour ainsi dire pas grand-chose. Dans ce cas, est-il bien pertinent d’engager élus, agents et habitants dans une démarche participative ?

Lancer ou relancer une démarche participative ou le budget participatif

Lancer ou relancer vos démarches participatives

Vous (re-)lancez votre démarche participative?
LBP vous conseille et vous propose une journée d’ateliers pour vous organiser, bien travailler avec les équipes et former jusqu’à 50 personnes.